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Voici le premier chapitre de l'histoire de notre guilde, relatant na rencontre de ses cinq membres fondateurs.
Fils de bergers tués par un Mulou enragé, le jeune Féca Anarion développa dès son enfance un grand intérêt pour le troc, aimant échanger des yeux de bouftous contre des kamas dont l’éclat faisait s’illuminer son regard. Alors que les années passaient, et que ses camarades s’orientaient vers le combat ou le mercenariat, il comprit que sa vie serait consacrée au commerce qu’il affectionnait de plus en plus, devenant petit à petit un féroce négociateur.
Avide de connaissance, il se plongea dans la boulangerie, découvrant avec délice les mystères de la vente, les joies de gagner des kamas par lui-même, ainsi que les vices de la clientèle . Mais il lui en fallait plus, il lui fallait découvrir plus de secrets : une soif intarissable s'était éveillée en lui…
Las de l’étroitesse de son petit village d’Amakna, il partit en quête de savoir et de kamas, dans l’intention de ne jamais revenir vers cette bourgade qui n’avait plus rien à lui offrir...
Voyageant avec une simple besace, il s’arrêtait rarement pour se reposer, se contentant de manger quelques miches de pains fabriquées par ses soins. Ces longs jours de solitude lui permirent de réfléchir au but de son périple, et de mûrir son projet, dont la première étape serait de trouver des compagnons de route et de rassembler plus de savoirs sur le monde des Douze.
Au détour d’un champ infesté de Roses Obscures, il vit un Iop en difficulté, et alla lui prêter main-forte grâce à ses armures magiques. Amoché mais fier et reconnaissant, le Iop lui offrit sa compagnie et quelques connaissances en récompense. De maigres notions en alchimie qui firent cependant étinceler les yeux d’Anarion pour qui ces connaissances valaient toutes les aides du monde des Douze. Phoenix, Iop en quête d’Arènes et de gloire, devint ainsi son compagnon le plus fidèle.
Ils se mirent en route, avec l’idée de conquérir à coups de kamas la cité d’Astrub, ville neutre et point de rencontre de toutes les factions d’Amakna. Phoenix lui apprit en chemin l’existence des guildes et de leurs diverses fonctions : guerrières, mercenaires, artisannes et… marchandes. Ce dernier mot captiva tout particulièrement le Féca, qui vit là l’occasion de concrétiser son ambition. Mais encore fallait-il trouver d’autres compagnons car sa bourse et celle de Phoenix demeuraient vides… Même si leurs cœurs se remplissaient d’allégresse et d'excitation à l’idée de peut-être réaliser ce projet fou.
Conversant de nombreuses heures avec passion, ils continuèrent de traverser les vastes champs d’Amakna, jusqu’à ce qu’une petite créature ne surgisse devant eux.
Elle était très petite, et ressemblait à une poupée Sadida noire, si l’on exceptait les fleurs roses qui parsemaient le sommet de son crâne, fleurs qui s’agitaient dans un curieux tintement… Ils n’eurent pas le temps de réagir que la créature se trouva attirée dans la direction opposée par un fil de sang.
Ils entendirent la créature éclater, puis aperçurent une Sacrieuse à la lourde tresse rouge qui émergeait du champ, un gros sac de ces mêmes fleurs roses dans les bras. Elle les regarda avec une curiosité mêlée d'amusement.
Elle se dénommait Kallista, alchimiste expérimentée et nouvelle recrue de la cité de Brâkmar, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention des deux amis. A leur grande surprise elle proposa naturellement de les rejoindre, afin de rallier le château d’Amakna où l’attendaient ses compagnons.
- Les Sacrieurs sont très étranges, mais ce sont de valeureux guerriers qui se dévouent corps et âme au combat, lui expliqua Phoenix, qui nourrissait lui aussi un amour immodéré du combat et du démembrement de bouftous.
L’idée de voyager à plusieurs n’était pas déplaisante, d’autant que de nouveaux compagnons constitueraient de nouvelles sources d’informations non négligeables, en particulier sur la Cité Démoniaque, dont Anarion et Phoenix ignoraient à peu près tout. Kallista joua le jeu, et répondit à toutes leurs interrogations sur la Cité qu’elle servait avec ferveur, non sans tenter de les convertir à sa cause…
Le périple ne fut guère long, car ils trouvèrent rapidement un paysan qui accepta de les transporter moyennant une protection contre les attaques de monstres et de bandits, ce qui ne fut guère difficile. En effet, les trois comparses formaient une équipe plutôt détonante, grâce aux armures d’Anarion, à l’épée destructrice de Phoenix et à la rage sanguinaire de Kallista.
Ces quelques jours de voyages leur permirent cependant de mieux se connaître, de partager leurs connaissances mais aussi leurs aspirations et leurs rêves. Et ils se trouvèrent nombre de points communs, dont un très fort attrait pour le pouvoir conféré par les kamas, ce qui réjouit au plus haut point Anarion, qui pour une fois se sentait moins seul.
Phoenix, qui avait manifestement beaucoup de plomb dans la tête pour un Iop, souhaitait mettre ses talents de marchand au service du combat, être celui dont l’épée ne serait pas forcément la plus miroitante mais la plus redoutable.
Kallista quant à elle était une très fervente Brâkmarienne, bien décidée à faire rayonner sa cité jusqu’à éclipser la lumière « sale » de Bonta, la capitale angélique. Pour cela elle comptait développer le commerce afin d'attirer et enrôler toujours plus d’âmes neutres et ainsi donner le change dans ce nouveau monde. Dans ce but, elle avait déjà trouvé quelques compagnons avec qui elle espérait former un noyau de « résistance ».
N’étant cependant pas totalement convaincu que devenir Brâkmarien serait une bonne chose pour lui, Anarion eut l’idée d’une guilde à la fois neutre et Brâkmarienne, pour être présent partout à la fois. Il soumis d’abord cette idée à Phoenix, à qui elle plût.
Eh oui la cité de Brâkmar était très célèbre pour son arène…
Kallista fut également enchantée par l’idée, même si elle dit préférer attendre l’avis de ses compagnons, avec qui elle formait un solide groupe.
Enfin, ils finirent par distinguer au-delà des champs les tours du château d’Amakna, terre du souverain Allister. Remerciant le paysan, ils quittèrent le petit convoi et finirent le trajet à pied, sous un soleil éclatant.
En arrivant au pont-levis, Ils furent accueillis par une nuée de tofus espiègles que Phoenix faillit décimer, avant de se rendre compte qu’ils n’étaient pas belliqueux. Les volatiles partirent se réfugier sur les épaules d’un Osamodas répondant au nom de Ryd, qui se serait sans peine fondu dans les ténèbres tant sa peau et ses habits étaient noirs. Une Ecaflipette rieuse du nom de Wihelmina se tenait à ses côtés, et tous deux accueillirent Kallista avec de grands cris joyeux et autres tapes sur l’épaules, sous le regard d’Anarion et Phoenix, qui se dirent que ces trois-là allaient leur offrir un quotidien plutôt… Coloré.
C’est ainsi que la petite équipe se rendit au Zaap du château d’Amakna, portail permettant de rallier à peu près toutes les zones du Monde des Douze, pour peu qu’on y mette le prix, ce qui contraria le Féca. Anarion et Phoenix regardèrent une dernière fois derrière eux : le château, le ciel bleu, et au loin les champs, superposant les images d’un passé qu’ils laissaient définitivement derrière eux, puis traversèrent le zaap à la suite de leurs nouveaux compagnons de route.
[b]
Chapitre Premier
Fils de bergers tués par un Mulou enragé, le jeune Féca Anarion développa dès son enfance un grand intérêt pour le troc, aimant échanger des yeux de bouftous contre des kamas dont l’éclat faisait s’illuminer son regard. Alors que les années passaient, et que ses camarades s’orientaient vers le combat ou le mercenariat, il comprit que sa vie serait consacrée au commerce qu’il affectionnait de plus en plus, devenant petit à petit un féroce négociateur.
Avide de connaissance, il se plongea dans la boulangerie, découvrant avec délice les mystères de la vente, les joies de gagner des kamas par lui-même, ainsi que les vices de la clientèle . Mais il lui en fallait plus, il lui fallait découvrir plus de secrets : une soif intarissable s'était éveillée en lui…
Las de l’étroitesse de son petit village d’Amakna, il partit en quête de savoir et de kamas, dans l’intention de ne jamais revenir vers cette bourgade qui n’avait plus rien à lui offrir...
Voyageant avec une simple besace, il s’arrêtait rarement pour se reposer, se contentant de manger quelques miches de pains fabriquées par ses soins. Ces longs jours de solitude lui permirent de réfléchir au but de son périple, et de mûrir son projet, dont la première étape serait de trouver des compagnons de route et de rassembler plus de savoirs sur le monde des Douze.
Au détour d’un champ infesté de Roses Obscures, il vit un Iop en difficulté, et alla lui prêter main-forte grâce à ses armures magiques. Amoché mais fier et reconnaissant, le Iop lui offrit sa compagnie et quelques connaissances en récompense. De maigres notions en alchimie qui firent cependant étinceler les yeux d’Anarion pour qui ces connaissances valaient toutes les aides du monde des Douze. Phoenix, Iop en quête d’Arènes et de gloire, devint ainsi son compagnon le plus fidèle.
Ils se mirent en route, avec l’idée de conquérir à coups de kamas la cité d’Astrub, ville neutre et point de rencontre de toutes les factions d’Amakna. Phoenix lui apprit en chemin l’existence des guildes et de leurs diverses fonctions : guerrières, mercenaires, artisannes et… marchandes. Ce dernier mot captiva tout particulièrement le Féca, qui vit là l’occasion de concrétiser son ambition. Mais encore fallait-il trouver d’autres compagnons car sa bourse et celle de Phoenix demeuraient vides… Même si leurs cœurs se remplissaient d’allégresse et d'excitation à l’idée de peut-être réaliser ce projet fou.
Conversant de nombreuses heures avec passion, ils continuèrent de traverser les vastes champs d’Amakna, jusqu’à ce qu’une petite créature ne surgisse devant eux.
Elle était très petite, et ressemblait à une poupée Sadida noire, si l’on exceptait les fleurs roses qui parsemaient le sommet de son crâne, fleurs qui s’agitaient dans un curieux tintement… Ils n’eurent pas le temps de réagir que la créature se trouva attirée dans la direction opposée par un fil de sang.
Ils entendirent la créature éclater, puis aperçurent une Sacrieuse à la lourde tresse rouge qui émergeait du champ, un gros sac de ces mêmes fleurs roses dans les bras. Elle les regarda avec une curiosité mêlée d'amusement.
Elle se dénommait Kallista, alchimiste expérimentée et nouvelle recrue de la cité de Brâkmar, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention des deux amis. A leur grande surprise elle proposa naturellement de les rejoindre, afin de rallier le château d’Amakna où l’attendaient ses compagnons.
- Les Sacrieurs sont très étranges, mais ce sont de valeureux guerriers qui se dévouent corps et âme au combat, lui expliqua Phoenix, qui nourrissait lui aussi un amour immodéré du combat et du démembrement de bouftous.
L’idée de voyager à plusieurs n’était pas déplaisante, d’autant que de nouveaux compagnons constitueraient de nouvelles sources d’informations non négligeables, en particulier sur la Cité Démoniaque, dont Anarion et Phoenix ignoraient à peu près tout. Kallista joua le jeu, et répondit à toutes leurs interrogations sur la Cité qu’elle servait avec ferveur, non sans tenter de les convertir à sa cause…
Le périple ne fut guère long, car ils trouvèrent rapidement un paysan qui accepta de les transporter moyennant une protection contre les attaques de monstres et de bandits, ce qui ne fut guère difficile. En effet, les trois comparses formaient une équipe plutôt détonante, grâce aux armures d’Anarion, à l’épée destructrice de Phoenix et à la rage sanguinaire de Kallista.
Ces quelques jours de voyages leur permirent cependant de mieux se connaître, de partager leurs connaissances mais aussi leurs aspirations et leurs rêves. Et ils se trouvèrent nombre de points communs, dont un très fort attrait pour le pouvoir conféré par les kamas, ce qui réjouit au plus haut point Anarion, qui pour une fois se sentait moins seul.
Phoenix, qui avait manifestement beaucoup de plomb dans la tête pour un Iop, souhaitait mettre ses talents de marchand au service du combat, être celui dont l’épée ne serait pas forcément la plus miroitante mais la plus redoutable.
Kallista quant à elle était une très fervente Brâkmarienne, bien décidée à faire rayonner sa cité jusqu’à éclipser la lumière « sale » de Bonta, la capitale angélique. Pour cela elle comptait développer le commerce afin d'attirer et enrôler toujours plus d’âmes neutres et ainsi donner le change dans ce nouveau monde. Dans ce but, elle avait déjà trouvé quelques compagnons avec qui elle espérait former un noyau de « résistance ».
N’étant cependant pas totalement convaincu que devenir Brâkmarien serait une bonne chose pour lui, Anarion eut l’idée d’une guilde à la fois neutre et Brâkmarienne, pour être présent partout à la fois. Il soumis d’abord cette idée à Phoenix, à qui elle plût.
Eh oui la cité de Brâkmar était très célèbre pour son arène…
Kallista fut également enchantée par l’idée, même si elle dit préférer attendre l’avis de ses compagnons, avec qui elle formait un solide groupe.
Enfin, ils finirent par distinguer au-delà des champs les tours du château d’Amakna, terre du souverain Allister. Remerciant le paysan, ils quittèrent le petit convoi et finirent le trajet à pied, sous un soleil éclatant.
En arrivant au pont-levis, Ils furent accueillis par une nuée de tofus espiègles que Phoenix faillit décimer, avant de se rendre compte qu’ils n’étaient pas belliqueux. Les volatiles partirent se réfugier sur les épaules d’un Osamodas répondant au nom de Ryd, qui se serait sans peine fondu dans les ténèbres tant sa peau et ses habits étaient noirs. Une Ecaflipette rieuse du nom de Wihelmina se tenait à ses côtés, et tous deux accueillirent Kallista avec de grands cris joyeux et autres tapes sur l’épaules, sous le regard d’Anarion et Phoenix, qui se dirent que ces trois-là allaient leur offrir un quotidien plutôt… Coloré.
C’est ainsi que la petite équipe se rendit au Zaap du château d’Amakna, portail permettant de rallier à peu près toutes les zones du Monde des Douze, pour peu qu’on y mette le prix, ce qui contraria le Féca. Anarion et Phoenix regardèrent une dernière fois derrière eux : le château, le ciel bleu, et au loin les champs, superposant les images d’un passé qu’ils laissaient définitivement derrière eux, puis traversèrent le zaap à la suite de leurs nouveaux compagnons de route.
Fin du Chapitre Premier
[b]
Dernière édition par Kallista le Jeu 26 Mar - 0:04, édité 1 fois